Il faut prendre en compte l'ensemble des chiffres cités par M. François Ecalle. La croissance de la dette, depuis cinq ans, hors covid, est due principalement à la baisse des recettes et non à l'augmentation des dépenses publiques. Le déficit actuel s'explique très largement par le fait que l'on a voulu une politique de compétitivité, qui est assumée par le Gouvernement. Il s'agit, dans cette optique, d'instaurer un climat favorable au monde des affaires pour favoriser l'arrivée des capitaux en France, qui doit, selon les promoteurs de cette politique, exercer un effet positif sur l'économie et l'emploi. Il faut se demander en quoi la flat tax, la suppression de l'ISF, les cadeaux qui se sont accumulés au profit d'un très petit nombre de personnes ont avantagé l'économie française. Toutes les études, y compris celles de France Stratégie, montrent que ces mesures n'ont pas eu d'impact sur l'emploi.