Entre 1999 et 2021, le gain se monte à 15 milliards. Nous parlons de l'écart entre la charge des intérêts des obligations nominales et celle des obligations indexées. Toutefois, ces estimations sont très mécaniques. Elles ne prennent pas en compte deux éléments. D'une part, lorsqu'on offre des obligations indexées, on diversifie les investisseurs, donc on réduit le coût global pour le contribuable. D'autre part, les recettes fiscales augmentent avec l'inflation, et inversement, ce qui a sur le solde un effet stabilisateur. Entre 2016 et 2018, l'inflation était basse, les recettes fiscales également.