Mon rôle est d'assurer la continuité financière, donc de faire en sorte qu'à l'adjudication, de l'argent arrive sur le compte unique du Trésor, afin que l'État puisse respecter ses engagements financiers. On ne peut pas dire que si l'adjudication n'est pas couverte, ce n'est pas un problème. Il faut bien qu'elle le soit. Si hier j'avais fixé le taux à 3 %, en disant c'est ce prix ou rien, il n'y aurait pas eu de rentrée d'argent et l'État n'aurait pas pu respecter ses engagements financiers. Le principe de l'enchère est bien d'obtenir le meilleur prix. Le prêteur qui ne proposera pas un taux suffisamment avantageux pour le contribuable français ne percevra pas de BTF et ne pourra donc pas en vendre sur le marché secondaire – ce n'est pas non plus son intérêt.