S'ils ne le font pas, c'est parce qu'ils préfèrent investir ailleurs : dans des actions, par exemple, ou dans la dette d'autres pays. Aujourd'hui, nous leur permettons de le faire. Si vous vouliez augmenter la part de détention française, cela veut dire que vous allez les forcer, d'une manière ou d'une autre, à faire quelque chose qu'ils ne font pas spontanément – l'argent qui est sur les livrets A, dans les assurances vie ou d'autres produits de placement n'est pas totalement placé en dette française. Nous paierions alors très certainement une charge d'intérêt supérieure. L'idée est simple : plus la base d'investisseurs est diversifiée, moins cela coûte cher. La volonté d'augmenter la part de résidents se traduirait par un coût supplémentaire.
Comment le faire en pratique ? La réponse n'est pas évidente : vous forcez quelqu'un à investir, ou vous lui interdisez une autre voie. Cela dépasse mes compétences.