Concernant la détention domestique – c'est-à-dire les investisseurs français, banque centrale comprise –, elle est, je l'ai dit, d'environ 50 %.
Je ne pense pas que les autres pays discriminent en fonction des investisseurs : nous émettons tous des obligations librement échangeables sur le marché. Je ne connais aucun outil du type que vous évoquez. Des règles s'appliquent, bien sûr, à certains types d'investisseurs qui pour des raisons diverses ne peuvent pas échanger des titres de dette.
La Russie est un cas très particulier. Il existe peu d'épargnants russes, à ma connaissance ; il existe en revanche une banque centrale, qui peut acheter des titres de pays étrangers pour gérer sa réserve de change. Aujourd'hui, ces avoirs sont gelés par Euroclear ; ils ne peuvent pas servir à acheter de nouveau des titres de dette française.