Notre commission vise à établir les raisons de la très forte croissance de la dette française depuis l'élection présidentielle de 2017 et ses conséquences sur le pouvoir d'achat des Français. Les premières auditions ont pour objet de poser les termes du débat. La semaine dernière, nous avons entendu le président de la Caisse d'amortissement de la dette sociale (Cades) et des économistes. Ce matin, nous avons le plaisir d'accueillir M. Antoine Deruennes, directeur général de l'Agence France Trésor (AFT) et M. Mathieu Marceau, chef du bureau de la trésorerie. Nous vous remercions, messieurs, de vous être rendus disponibles.
Je vais vous donner la parole pour une courte intervention liminaire. Le questionnaire que nous vous avons transmis est très riche, il n'est pas nécessaire d'y répondre exhaustivement. Je poserai ensuite quelques questions, puis je donnerai la parole au rapporteur et aux députés.
L'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires impose aux personnes auditionnées par une commission d'enquête de prêter le serment de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité.