Au risque de vous obliger à vous répéter, monsieur Balderelli, mais il s'agit d'un point important, pouvez-vous confirmer que l'État contrôle les entrées et les sorties d'actionnaires et se prononce, à la fois avant et après la mise en service de l'A69, y compris à l'issue de l'échéance des deux années d'exploitation que vous avez évoquée ?
Quant au fait que des actionnaires souhaitent conserver l'anonymat, certains ici préfèrent peut-être ne pas comprendre que ce choix est certainement motivé par les exactions commises sur le terrain. Des engins de chantier sont brûlés, des salariés sont pris à partie et violemment molestés par des opposants à l'autoroute, des opérations de dénigrement sont menées à l'encontre d'entreprises participant au projet, etc. Ne serait-ce pas pour ces raisons et afin de protéger leurs salariés qu'une minorité d'acteurs désirent garder le secret sur leur participation ?