Nous poursuivrons dans cette direction de façon à accélérer le mouvement de relocalisation industrielle et à devenir les leaders dans le domaine des voitures électriques.
L'État prendra toutes ses responsabilités. Vous connaissez notre politique industrielle, qui repose sur la formation, la qualification, la baisse des impôts de production, le soutien aux investissements et à l'innovation. Cette politique a permis, pour la première fois, d'inverser la tendance à la délocalisation. Elle donne des résultats ; elle est efficace ; nous la poursuivrons.
Nous voulons que les constructeurs jouent aussi le jeu en relocalisant davantage. Je vous ai communiqué les premières séries, mais je souhaite que la production des véhicules du segment B, comme la 208 électrique, c'est-à-dire de petits modèles, revienne de l'étranger en France, pour la première fois depuis des décennies. En effet, il n'y a aucune raison pour que les petits modèles ne soient pas produits sur notre territoire. J'attends donc de la solidarité de la part des constructeurs.
Enfin, face aux décisions de la Chine de Xi Jinping et des États-Unis de Joe Biden, nous souhaitons que l'Union européenne soit beaucoup plus offensive dans les défenses des intérêts industriels européens, en particulier de l'industrie automobile.