Il vise à garantir que le médecin qui recueille une demande d'aide à mourir est formé aux soins palliatifs et d'accompagnement, ainsi qu'à la procédure d'aide à mourir.
La diffusion de la culture palliative et la compréhension des soins palliatifs et d'accompagnement, dans toutes leurs dimensions, sont nécessaires, afin de bien appréhender la situation de chaque patient.
La demande d'aide à mourir ne doit jamais répondre à un défaut d'accès aux soins palliatifs. Aussi le patient doit-il connaître toutes les solutions qui s'offrent à lui et avoir été parfaitement orienté pour prendre en charge sa douleur, sa souffrance psychologique ou encore ses difficultés sociales. Quant à lui, le médecin qui recueillera sa demande et qui l'évaluera devra être suffisamment formé aux soins palliatifs et d'accompagnement.
Beaucoup d'entre nous ont rappelé, lors de l'examen des articles du titre Ier , que le problème des soins palliatifs résidait dans l'insuffisante formation des médecins, des infirmiers et de l'ensemble des soignants à leur pratique.