Madame la Première ministre, ce vendredi, le temps s'est arrêté un instant pour chacun d'entre nous. La France s'est figée de stupeur, de douleur et d'horreur en apprenant le supplice de la petite Lola, cette jeune collégienne à qui la vie a été enlevée, en plein jour et en plein Paris, de la pire des manières. La compassion du pays à l'égard de sa famille, dont chacun a conscience qu'elle pourrait être la nôtre, est profonde.
Une fois de plus, la suspecte de cet acte barbare n'aurait pas dû se trouver sur notre territoire, et ce depuis plus de trois ans. Une fois de trop !
Vous ne pourrez pas évacuer le sujet, comme vous le faites systématiquement et comme vient de le faire M. le ministre de l'injustice, en criant à la récupération et en attaquant par cet argument éculé ceux qui s'en scandalisent.