Il vise également à supprimer la possibilité d'avoir recours à un proche pour l'administration du produit létal. On nous objecte qu'il ne s'agit que d'une faculté, mais son existence même risque d'entraîner des dilemmes insolubles. Comme l'a rappelé M. Bazin, nous pouvons nous demander à quelles souffrances nous allons exposer ceux qui ont administré ce produit à un proche, à un ami, à un conjoint, mais la question se pose aussi de savoir comment l'on vit après avoir répondu non à la demande d'un proche, ou de l'avoir suggéré de sorte que la demande ne soit même pas formulée.