L'aide à mourir ne relève pas selon moi d'une liberté, terme qui me dérange beaucoup, mais d'une possibilité. C'est un point fondamental qui est un préalable pour l'acceptation de ce texte. Si je peux être traversée par des doutes, j'ai des certitudes sur deux points : d'une part, il faut conserver le principe selon lequel l'auto-administration est la règle et l'administration par une tierce personne l'exception ; d'autre part, l'expression de la volonté libre et éclairée doit s'imposer jusqu'à la fin.