Il concerne le mode de délivrance des actes d'état civil relevant du ministère des affaires étrangères. En effet, si l'article 2 de l'ordonnance de 2019 relative à l'expérimentation de la dématérialisation des actes d'état civil établis par le ministère des affaires étrangères dispose sans appel que l'établissement des actes est réalisé sous format papier, l'article 1
Il ne s'agit pas d'alourdir la loi, mais d'y apporter une précision rédactionnelle : il est important que nos compatriotes éloignés du numérique bénéficient du même accès aux actes d'état civil que celui promis à ceux nés avec un téléphone dans la main. De surcroît, l'expérience démontre que plus de 12 % des demandes – dont le nombre dépasse le million – trouvent satisfaction par un acte imprimé, selon le rapport de l'Inspection générale des affaires étrangères pour 2023.
Cet amendement vise donc à assurer à ces concitoyens qu'ils sont bien pris en considération et qu'ils continueront à l'être, même hors du champ de l'expérimentation.