Sans refaire le débat sémantique autour de la fin de vie, je proposerai la formule plus appropriée d'« interruption volontaire de l'énergie vitale ». D'abord, parce que le texte dispose que quiconque voudrait recourir à ce processus exceptionnel doit manifester sa volonté de façon libre et éclairée. Ensuite, parce que nous avons toutes et tous été confrontés à des hommes et des femmes atteints de maladies incurables. J'ai rarement entendu les gens dirent qu'ils voulaient « mourir » mais plutôt qu'ils n'avaient plus l'énergie de vivre, l'énergie vitale d'affronter la maladie, la souffrance, les traitements et, souvent, la dégradation de leur état physique. La formule que nous proposons serait aussi moins douloureuse à entendre.