Comme l'a dit M. le député Dharréville, il n'existe pas de liberté absolue, ni de droit de créance en matière de fin de vie ; il existe seulement une possibilité. Le citoyen dont nous parlons, monsieur Isaac-Sibille, n'est pas n'importe quelle personne qui déciderait de mettre fin à sa vie, mais quelqu'un en fin de vie dont on n'arrive pas à soulager les souffrances. M. le député Pradié a raison de parler d'agonie, bien que ce mot soit tabou.
Dans quelques jours, nous commémorerons le débarquement de Normandie. Vous avez peut-être entendu comme moi les témoignages d'anciens du commando Kieffer : les camarades qui débarquaient avaient tous dans la poche des ampoules de morphine, et elles ont toutes servi – il a bien fallu le faire.