Monsieur le rapporteur général, vous avez présenté ce texte comme une loi d'exception, en la rapprochant de la loi Veil de 1975 relative à l'IVG, des lois de bioéthique et de la loi de 2013 ouvrant le mariage aux couples de même sexe. Or une femme sur trois aura, dans sa vie, recours à l'IVG – on dénombre 232 000 actes en 2022. Vous constatez avec ces chiffres qu'une loi d'exception peut très bien se généraliser – je ne voudrais pas que l'euthanasie connaisse le même sort.