À l'issue de la discussion du titre I, je veux dire que mon groupe et moi-même demeurerons vigilants, attentifs et déterminés à ce que les moyens nécessaires pour garantir l'accès aux soins palliatifs et déployer les maisons d'accompagnement soient bien au rendez-vous. Nous y veillerons lors de l'examen des textes budgétaires à venir.
Nous en venons au titre II ; il y aura au sein de cet hémicycle, mais aussi à l'intérieur de mon groupe, des avis différents. Mais j'espère que nous aurons tous en tête, malgré nos divergences, celles et ceux pour lesquels nous sommes ici.
Nous pensons tous à des personnes déjà parties ou confrontées à la maladie, qui demandent que nous légiférions car elles réclament une aide à mourir qui leur permette la dignité dans la mort. J'espère véritablement qu'elles seront au cœur de nos débats.
Pour ma part, j'aimerais que nous ne parlions pas de personnes qui « veulent mourir », mais de personnes qui, comme nous toutes et tous, aspirent à la mort la plus sereine possible. Parfois cela ne se produit pas ainsi, mais nous ne souhaitons à personne de mourir dans les souffrances auxquelles sont confrontés aujourd'hui certains malades. L'aide à mourir, c'est alors un moindre mal… juste un moindre mal, dans une situation de grandes souffrances auxquelles, toutes et tous, nous voulons échapper.
Je dois dire que je suis particulièrement attachée à l'équilibre de ce texte : celui qui permet d'allier autonomie dans la liberté et solidarité. Devant les craintes que j'ai entendues sur le traitement des personnes les plus vulnérables qui seraient concernées par l'aide à mourir, je dis : agissons pour la solidarité dans notre pays. Ainsi, à ceux et celles qui veulent supprimer l'AME, l'aide médicale de l'État ,