Nous abordons enfin l'examen du titre II, relatif à l'aide à mourir – mais vous pouvez l'appeler comme vous voulez. La question posée à notre assemblée est la suivante : allons-nous attribuer un nouveau droit aux personnes qui agonisent et souffrent l'enfer, puisque les traitements qu'elles reçoivent ne font plus effet ? Allons-nous leur éviter, le cas échéant, d'être vues en train d'agoniser par leurs enfants et leurs proches ? Allons-nous leur permettre, au contraire, de partir en paix, enfants et proches réunis autour d'elles ?
Nous pouvons parler de sémantique pendant des heures. Cela a été rappelé, l'aide à mourir concernera un minimum de personnes, dont la situation ne relève pas du titre Ier et qui ont besoin que l'on ouvre autre chose que ce qui existe.