Vous dites vouloir mettre le patient au cœur de l'aide à mourir : c'est le patient qui en fera la demande, et le médecin ne sera là que pour la recueillir. À mon sens, cela relève plus du code civil que du code de la santé publique !
Si nous voulons vraiment placer la personne au centre de la démarche – le médecin ne faisant qu'accompagner –, il faut que ce soit dans le code civil. C'est ce qui me gêne un peu dans le texte, mais nous aurons l'occasion d'en reparler à propos d'autres amendements : pourquoi écrire que c'est le patient qui fait la demande si c'est ensuite le médecin qui prend la décision ? C'est pourtant ainsi que le texte est rédigé.