La notion de souveraineté industrielle est devenue un enjeu central pour les pays membres de l'Union européenne. Ces pays ont dû faire face à une succession de crises importantes, dont la crise sanitaire et la guerre en Ukraine. Les élus du Rassemblement National continueront à soutenir la coopération industrielle et technique sur les grands projets d'avenir dont l'intelligence artificielle ou encore l'aérospatiale. L'Europe que nous proposons sera celle des grands projets industriels entre les Etats membres.
Nous continuerons à lutter contre les ingérences de la Commission européenne pendant que la « macronie » se félicite de recevoir, en grande pompe, les investissements chinois à travers la venue du président Xi Jinping. L'Europe que nous défendons continuera de défendre la souveraineté des Etats et des peuples. Nous contrerons la volonté de la « macronie » et de la Commission européenne qui souhaitent une dilution de notre souveraineté à travers la mise en place d'une Union européenne centralisée. L'Union européenne ne dispose, d'ailleurs, pas de stratégie industrielle et ne souhaite pas nous protéger face aux autres grandes puissances mondiales.
Ce rapport met aussi en lumière les dépendances dont l'Union européenne a dû s'émanciper pour conserver certains secteurs stratégiques. Cette question est loin d'être aboutie et votre rapport l'indique également. Nous constatons que l'homogénéité reste, au sein de l'Union européenne, une notion très abstraite qui n'existera jamais dans une Union au sein de laquelle les Etats membres ne seraient pas respectés. Comme l'a rappelé ma collègue Yaël Ménache, les investissements devraient prioriser l'échelon national. La France devrait constituer un fonds souverain pour le financement de la transition écologique par exemple.
Je souhaiterais savoir, Madame et Monsieur les rapporteurs, comment vous proposez de garantir que les initiatives visant à soutenir la souveraineté industrielle de l'Union européenne respectent et maintiennent les souverainetés individuelles des Etats de l'Union ? En particulier, sur le contrôle national des industries stratégiques et les politiques industrielles locales ?