Le Président de la République entend faire de la France « une place incontournable de l'intelligence artificielle ». La technopole de Sophia Antipolis accueille l'un des quatre instituts interdisciplinaires d'intelligence artificielle (3IA) et la Maison de l'intelligence artificielle, aux côtés de l'INRIA, de l'université Côte d'Azur, de Polytech Nice Sophia, de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), du CNRS ou encore d'Eurecom. Nombre d'entre eux sont des partenaires du 3IA Côte d'Azur. Ils nourrissent des inquiétudes. Outre les 16 millions d'euros que l'État accorde à ces établissements, les acteurs du 3IA Côte d'Azur souhaitent que le budget global de 43 millions d'euros sur cinq ans soit maintenu, et qu'il finance tous les programmes ayant trait à l'intelligence artificielle, qu'elle soit générative ou qu'elle s'applique aux domaines régaliens. Il semblerait en effet que ce budget doive être réduit à 20 millions d'euros. Alors que la dynamique de recherche et d'enseignement de la Côte d'Azur est parmi les plus actives du pays, pouvez-vous rassurer ces acteurs et préciser les budgets qui leur seront alloués ?