La loi de programmation de la recherche a certes débuté en 2020, mais c'est maintenant qu'elle produit ses premiers effets, une fois la crise du covid passée. La cible, à savoir + 20 % de doctorants et + 50 % de conventions industrielles de formation par la recherche (Cifre), n'est pas encore atteinte, mais nous sommes en bonne voie. En outre, la rémunération de l'ensemble des doctorants est passée de 1 780 euros à plus de 2 100 euros par mois, se rapprochant du standard européen qui se situe à 2 300 euros.
Je le répète, il est important que les doctorants vacataires aient un contrat ; c'est pourquoi les crédits sont fléchés tout particulièrement vers les sciences humaines et sociales, plutôt démunies en la matière. Le taux horaire n'est pas la question ; c'est le contrat qui compte avant tout. On ne luttera pas contre la précarité en payant des doctorants à dispenser des cours, alors qu'on ne les paie pas à faire de la recherche. Ne nous trompons pas de bataille.
Pour le reste, la grande majorité des vacataires sont des salariés d'entreprise qui ne sont pas touchés par la précarité.
Nous œuvrons à simplifier les cotutelles internationales de thèses. Et désormais, quand un organisme national conclut un accord avec une université étrangère, il s'associe obligatoirement avec une université française ; l'accord couvre ainsi la formation, la mobilité et la recherche.