L'exécution de l'ensemble des crédits alloués à l'enseignement supérieur et à la recherche en 2023, qui sont porteurs d'autant d'investissements d'avenir, traduit la bonne qualité des prévisions budgétaires, en cohérence avec la loi de programmation de la recherche.
Nous relevons néanmoins deux difficultés préoccupantes dans l'exécution du programme 231 : l'accès aux bourses et le financement des Crous, deux aspects essentiels de la lutte contre la précarité étudiante, dont le Gouvernement a fait sa priorité mais qui le contraignent à mobiliser précocement la réserve de précaution.
S'agissant du premier point, je salue la réforme d'envergure du régime des bourses sur critères sociaux lancée sous votre impulsion et qui a produit ses premiers effets, même si l'effort doit être maintenu pour garantir d'égales conditions de réussite à tous les étudiants. À cet égard, comment mieux anticiper chaque année le nombre de boursiers ?
Pour ce qui est des œuvres universitaires, vous nous avez rassurés quant à la prise en compte des surcoûts exceptionnels liés à l'inflation. Quelle réorganisation du système envisagez-vous pour faire suite aux propositions de l'Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche (IGESR) ?
Enfin, le Président de la République a appelé de ses vœux un choc de simplification dans le domaine de la recherche publique fondamentale, afin de redonner du temps utile aux chercheurs et de leur permettre de se concentrer pleinement sur leurs missions. Quelle traduction concrète comptez-vous donner à cet engagement attendu par le monde de la recherche, notamment à travers les dix-sept contrats d'objectifs, de moyens et de performance conclus récemment – y compris avec l'Université Jean-Monnet-Saint-Étienne, dans mon département de la Loire ?