Le programme 191 ne relève pas du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche, quoiqu'il soit rattaché à la mission. Le mode de gestion que vous évoquez n'a pas cours dans les trois programmes qui relèvent de mon périmètre.
Le nombre total d'ETP relevant du programme 172 s'élevait à 58 732 en 2023. Ce chiffre inclut les postes au sein des établissements publics à caractère scientifique et technologique (EPST) – Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (INRAE), INRIA –, mais aussi des établissements publics industriels et commerciaux (EPIC) tels que le CEA ou l'Ifremer, ou encore de l'ANR, du Genopole, de l'IPEV et des académies.
S'agissant de la recherche sur projets et du lien entre industrie et recherche, il importe de donner suffisamment de visibilité aux chercheurs. Si je ne saurais donner une définition précise de ce qui constitue, dans le modèle actuel, un financement récurrent, je sais que ce qui compte c'est de donner de la visibilité aux acteurs sur au moins cinq ans. C'est pour cette raison que nous conclurons des contrats d'objectifs, de moyens et de performance quinquennaux et que les appels à projets lancés dans le cadre du plan France 2030 ou des programmes d'investissements d'avenir (PIA) portaient sur une durée de huit à dix ans. Le lien entre industrie et recherche a également été grandement amélioré, en particulier dans les pôles universitaires d'innovation, que nous suivons de près.