Vous avez précisé que le soutien aux opérateurs relevant du programme 172 avait nécessité une enveloppe de 500 millions d'euros supplémentaires en 2023. Combien d'équivalents temps plein ce programme couvre-t-il ?
Les rapporteurs spéciaux dudit programme s'alarment du choix politique du Gouvernement de soutenir la recherche sur projets, considérant qu'il constitue une « entrave à la liberté de la recherche ». Je m'en étonne, car j'ai toujours considéré que le payeur doit être le décideur. Or, dès lors que l'État paye, il revient à la sphère publique, donc au Gouvernement, de monter des programmes de recherche obéissant à une orientation précise.
Vous avez aussi abordé le lien entre industrie et recherche. Des passerelles existent-elles vraiment ? J'avais été étonnée de constater, en interrogeant des chercheurs après la période de la covid-19, à quel point les résultats des recherches étaient peu appliqués.
Enfin, la Cour des comptes note que le programme 191 se caractérise par une utilisation assez particulière de la mise en réserve, cette dernière étant systématiquement dégelée en début d'année. Qu'en pensez-vous ?