En octobre 2022, la Cour des comptes s'était penchée sur les dépenses immobilières des universités, qui constituent leur deuxième poste budgétaire, après la masse salariale. Elle soulignait la nécessité de remettre à niveau ce patrimoine, « dont un tiers est dans un état peu ou pas satisfaisant et qui ne répond que rarement aux besoins de sobriété énergétique ». Quel est l'effort global, tous financeurs confondus – État, collectivités locales, universités – consenti en 2023 pour assurer la rénovation des bâtiments universitaires ?
Je tiens par ailleurs à saluer l'action de Laurent Marcangeli, qui a utilisé le droit de tirage du groupe Horizons pour créer une commission d'enquête relative au respect des valeurs de la République et du pluralisme dans l'enseignement supérieur. De très graves dérives sont en effet constatées au sein des universités françaises – je pense à l'organisation du « Hijab Day » à Sciences Po Paris ou aux rencontres dites non mixtes, en réalité interdites aux Blancs ou aux hommes. Le fait que de tels événements soient tolérés par de nombreuses universités interroge sur l'utilisation de l'argent public : un étudiant de l'enseignement supérieur coûtant en moyenne 12 000 euros par an au contribuable, l'enseignement doit rester un lieu de transmission des savoirs. Quelles solutions comptez-vous apporter pour faire face à ces dérives au sein des universités françaises ?