Je salue l'exécution presque parfaite des budgets en 2023, qui conforte l'accroissement des ressources en matière de recherche universitaire ainsi que le respect de la trajectoire définie dans la loi de programmation de la recherche, comme la Cour des comptes le souligne dans sa note d'analyse.
Cette loi prévoyait la création de chaires de professeur junior. Après un démarrage difficile, qu'en a-t-il été en 2023 ?
La France accuse un retard significatif en matière de ressources propres des universités, en particulier par rapport aux États-Unis. Pouvez-vous fournir des chiffres sur la part de ces financements propres dans le budget des établissements – je sais qu'une réflexion est lancée en vue de l'augmenter ?
La Cour des comptes relève également que les dépenses gelées du programme 191 Recherche duale (civile et militaire) sont fréquemment débloquées dès le début de l'année, ce qui n'est pas une pratique souhaitable. Cette situation perdure-t-elle en 2024 ou les choses sont-elles sous contrôle ?
Je suis, pour ma part, persuadé que le CIR est un dispositif très important pour la compétitivité des entreprises et qu'il contribue à encourager l'innovation, mais je m'interroge sur son lien avec la recherche universitaire. Quel éclairage pouvez-vous apporter sur ce point ?
Enfin, le Président de la République a annoncé le déploiement d'un plan pour l'intelligence artificielle (IA), en vue de conforter la place de la France sur ce marché éminemment stratégique. Quel en est l'impact sur les universités et le budget du ministère – s'il n'est pas trop tôt pour l'évaluer ?