C'est souvent une solution pour résoudre des problématiques familiales. Nous devons prendre garde à quelques dangers. Le GFA fonctionne souvent très bien les premières années, puis l'un des membres peut avoir besoin de construire une maison ou de vendre ses parts pour financer les études de ses enfants.
Dans notre conception de l'exploitation familiale, l'agriculteur a la maîtrise du foncier. Les investissements extérieurs – de la part d'Intermarché par exemple – peuvent conduire à un détournement du système agricole. Les agriculteurs risquent de devenir à terme des salariés, et ils s'exposeraient alors à une décision d'arrêt de leur exploitation pour rentabilité insuffisante. C'est pour cela que nous défendons les exploitations familiales. Si nous laissons des investisseurs financiers gérer l'agriculture, et qu'ils recherchent la rentabilité, cela risque d'aboutir à des pertes de production en cas de difficultés économiques.