Non. Les événements étaient programmés à la même date : notre salon avait lieu à Villepinte et celui de l'agriculture à la porte de Versailles. L'EIMA – Esposizione internazionale di macchine per l'agricoltura e il giardinaggio –, qui se tient à Bologne, reçoit plusieurs millions d'euros de soutien du gouvernement italien et de diverses organisations. De même pour le salon Agritechnica en Allemagne : les Länder participent, ainsi que la ville de Hanovre et toutes les organisations. Nous sommes seuls et des contrôleurs de la RATP accueillent les premiers visiteurs à 8 heures 30 pour dresser des procès-verbaux à ceux qui n'avaient pas le bon billet. Il faut compter trois heures et demie d'attente pour ceux qui viennent en voiture le lundi matin. Ils doivent payer les frais de parking et 200 euros de chambre d'hôtel, etc. Alors que si vous êtes journaliste et que vous voulez couvrir l'EIMA, tous vos frais sont pris en charge par les organisateurs depuis le moment où vous montez dans l'avion. De même en Allemagne. Chez nous, les journalistes se déplacent à leurs frais, y compris lorsqu'ils viennent du Japon. Cette différence de traitement aboutit à des commentaires dithyrambiques sur les salons étrangers et à des critiques acerbes sur le nôtre. Les constructeurs allemands sont soutenus par les Länder pour développer leurs exportations, ce qui n'est pas notre cas. Business France nous soutient comme il peut et nous devons nous contenter d'un stand de 3x3 mètres.