Nous ne sommes absolument pas perçus comme des apporteurs de solutions. La vision de notre secteur n'a pas évolué depuis vingt ans. On pense que le sujet est simplement de produire des tracteurs un peu plus vite, mais il existe de nombreuses problématiques dans nos filières. Sur 271 molécules utilisées actuellement, environ 200 seront interdites dans les dix prochaines années. J'en ai discuté avec le directeur scientifique de l'INRAE et, pour lui, la solution passe impérativement par nous. Mais nous ne sommes pas écoutés. Sans évolution du machinisme et des agroéquipements, l'agriculture va droit dans le mur.