Nous en avons déjà un avec Agdatahub, qui a acquis le statut d'intermédiaire de données. Nous avons besoin que ces initiatives soient reprises au niveau européen, afin d'aboutir à une réglementation et à une structuration à l'échelle européenne. L'objectif est que les initiatives françaises ne restent pas isolées et que les agriculteurs restent propriétaires des données. Certains organismes allemands regroupent des agriculteurs et des producteurs mais nous considérons que l'intervention d'un intermédiaire de données est indispensable. Les données ne peuvent pas directement circuler des agriculteurs vers les constructeurs. Si les constructeurs commencent à exploiter directement les données recueillies auprès des agriculteurs, tous les espoirs de créer une communauté pour l'exploitation des données auront disparu. Or nous allons avoir besoin de différencier les conditions agricoles entre les régions françaises en fonction de la typologie des sols, de la météorologie, des intrants ou des phases culturales. Sans cette connaissance nous ne pourrons pas appréhender correctement le changement climatique. Avec cette connaissance, nous serons capables de caractériser le changement climatique. Effectuer des essais variétaux nécessite une vingtaine d'années. Il faut donc travailler sur le sujet dès maintenant.