Le rapprochement entre l'énergie électrique et la téléphonie est intéressant, s'agissant de deux grandes activités de réseaux.
Je partage la préoccupation du groupe Renaissance au sujet de la fermeture, parfois assumée et souvent dissimulée, notamment en zone rurale, du réseau cuivre. Élu local et député, je constate que les délais de réparation d'Enedis et de RTE, d'une part, et d'Orange, d'autre part, sont très différents – c'est même le jour et la nuit : quelques heures ou quelques jours pour le réseau électrique, quelques semaines voire quelques mois pour Orange, en conditions normales. Lorsque nous interrogeons le groupe Orange, il répond souvent qu'il dépend de sous-traitants.
Je m'interroge donc sur l'externalisation du travail sur le réseau. La relation contractuelle avec les sous-traitants inclut-elle des clauses permettant d'assurer la résilience du réseau téléphonique ? Le groupe Orange dispose-t-il, comme Enedis, d'équipes dédiées à la réparation des réseaux endommagés, en cas de tempête par exemple ?
S'agissant du matériel utilisé sur les réseaux, nous avons été amenés à légiférer. En France, Orange a renoncé à utiliser du matériel fabriqué par Huawei. Utilisez-vous d'autres matériels étrangers, notamment américain, sur des segments stratégiques du réseau téléphonique ?