Le président de la République a indiqué que l'Europe était mortelle dans un discours qui a fait sensation à la Sorbonne. Vous avez affirmé que, dans les circonstances actuelles, l'inertie menait au déclin. Je partage ce point de vue : le monde évolue vite mais l'Europe trop lentement, précisément par ce qu'elle n'est pas composée d'un seul pays et qu'elle a agi avec prudence, prenant beaucoup de temps avant de se décider.
Votre rapport incite à agir et non plus à se contenter de réagir à des crises. Nous avons besoin d'une vision. À ce sujet, à quelques jours des élections européennes, comment voyez-vous l'Europe dans cinq ans ? Estimez-vous qu'elle sera plus ou moins intégrée qu'aujourd'hui ?