Comme je l'ai indiqué précédemment, 80 % des achats militaires européens ont concerné des matériels produits en dehors de notre continent : en Corée du Sud, en Turquie et aux États-Unis, favorisant ainsi l'emploi dans ces pays. Aujourd'hui, la force de l'industrie militaire française, pourtant solide, n'est pas suffisante. Je propose de changer d'échelle pour favoriser une intégration au niveau européen, seul moyen pour parvenir à acheter européen – et donc français – à l'avenir.