Le 18 avril dernier, lors du Conseil européen, vous avez présenté votre rapport et vos pistes de réflexion pour réformer le marché unique européen qui assure, en théorie, depuis 1993 la libre circulation des biens, des services, des personnes et des capitaux au sein de l'Union. Vous avez mentionné dans le rapport le risque de décrochage en indiquant que nous ne pouvons plus attendre.
À la lecture de ces cent cinquante pages, nous notons de nombreux éléments, notamment une refonte des fonds structurels, des propositions en portabilité des droits, une carte européenne d'assurance maladie numérique, des informations sur les droits et, in fine, la relance du projet de numéro européen de sécurité sociale.
Selon vos propres termes, nous devons être moins naïfs. Au Rassemblement national, nous ne le sommes pas et nous ne souhaitons pas perdre les prérogatives de notre pays face à cette Union européenne des technocrates. Ne pensez-vous pas qu'il faille revenir à une Europe des nations et non à la construction d'une Europe fédérale ?