J'ai personnellement l'impression qu'il peut exister trois niveaux de responsabilité potentiels très différents pour des personnels de l'UNRWA.
Il y a d'abord la participation à des activités criminelles, comme celle du 7 octobre. Cela appelle une réaction extrêmement vive de la part de l'organisation et des pouvoirs publics.
Il y a deuxièmement une participation d'une grande partie du personnel de l'UNRWA à une atmosphère diffuse de solidarité palestinienne et anti-israélienne, qui est extrêmement difficile à combattre.
Troisièmement, il existe une dérive potentielle de l'ensemble de l'action éducative et civique vers un endoctrinement, au travers de matériels cognitifs mis à disposition des populations. Cet aspect implique un encadrement infiniment plus fort des agents en charge et une reprise en main, pour réapprendre un certain type d'éducation fondée sur l'humanisme, le respect des opinions de chacun et l'horreur du racisme. Il s'agit d'un travail de longue haleine mais qui doit être entrepris car il est inadmissible que l'ONU véhicule autre chose que les principes universels de la Charte des Nations Unies.