Il n'est pas question aujourd'hui de remettre en cause les missions de l'UNRWA, qui sont indispensables. Mais il importe de s'interroger sur les quelques manquements qui ont pu intervenir. Vous avez évoqué une enquête en cours. Douze employés auraient participé aux massacres du 7 octobre. De même, il semblerait que 3 000 employés se seraient réjouis des actes du Hamas sur un groupe WhatsApp, que 1 200 employés ou des membres de leurs familles seraient affiliés au Hamas ou du Djihad islamique.
Vous avez également mentionné que 4 % des manuels scolaires posent problème mais le diable se cache souvent dans les détails. De plus, 60 % du budget de l'UNRWA est dévolu à l'éducation. Serait-il envisageable de diviser la mission de l'UNRWA en deux : une mission concernant la branche humanitaire et une autre concernant l'approche éducative, ce qui permettrait de mieux contrôler l'activité de la seconde sans mettre en péril la première, qui est évidemment indispensable ?