Cela ne profiterait évidemment à personne ; ajouter le chaos au chaos ne serait dans l'intérêt de personne, et particulièrement pas d'Israël. Si l'UNRWA n'avait plus les moyens de fonctionner, la population serait livrée à elle-même. Au-delà d'en arriver à cette situation répréhensible et moralement injustifiable, la population serait encore plus sensible aux tendances extrémistes qui s'exercent déjà sur elle. Nous en avons d'ailleurs parlé très franchement avec les autorités israéliennes ; il ne faut pas confondre l'UNRWA et le droit au retour, qui provient d'une autre résolution de l'Assemblée générale, datant également de 1949.