Je souhaite saluer à la fois la ministre et la présidente du groupe d'examen. J'ai été particulièrement touchée lorsque vous avez été désignée car j'y vois là un honneur pour la France et un hommage à votre intégrité, en dépit des allusions peu agréables que j'ai pu entendre.
Vous avez raison lorsque vous indiquez qu'il faut distinguer les faits des allégations. Dans l'horreur qu'a constitué le 7 octobre 2023, il est en effet possible d'imaginer que certains témoignages aient été fragilisés. Néanmoins, les accusations sont graves et doivent être prises avec beaucoup de précautions.
La question que je souhaite vous poser paraphrase les romans policiers : à qui profite le crime ? À qui profite le dénigrement incessant et très grave des Nations Unies ? À qui profiterait l'effondrement de l'UNRWA ? À qui profiterait l'enlisement de vos cinquante propositions, qui sont très intéressantes ? Enfin, de façon plus positive, comment faire en sorte que les intérêts soient convergents ?