La question de la sécurité des personnels est effectivement centrale. Néanmoins, je ne crois pas que les principaux manquements viendraient d'une insécurité financière. Les pressions sont plus d'ordre politique et sont liées à ce qui se déroule sur place depuis trop longtemps.
La principale motivation des débordements est d'ordre politique, ce qui pose plutôt la question de la protection des employés, internationaux comme locaux. Des menaces physiques ont ainsi parfois empêché des personnes de témoigner, raison pour laquelle le rapport propose des essais de hotline ou la protection des lanceurs d'alerte, pour permettre aux informations de remonter sans que l'employé ne s'expose lui-même.
Un autre volet concerne la santé mentale des personnels. À Gaza, des gens sont enfermés dans un territoire, avec peu de perspectives positives depuis quelques années, subissant des bombardements tous les deux ou trois ans. Il existe de réels problèmes de traumatisme psychologique et l'UNRWA n'a pas les moyens de s'occuper de la santé mentale de ses employés après de tels traumatismes.