Le service éthique de l'UNRWA est effectivement composé de trois personnes. De même, le service chargé de l'investigation et des évaluations regroupe quinze ou vingt personnes, réparties sur six champs géographiques. Les enjeux portent à présent sur la mise en œuvre des actions. Comment faire pour rendre les inspections plus régulières et profondes dans les écoles et les installations de l'UNRWA ? Comment pousser les investigations plus loin ? Soit le budget augmente, mais nous n'en prenons pas le chemin, soit il faut avoir le courage de faire des choix et que la communauté internationale aide l'UNRWA à réaliser ces choix. Les dysfonctionnements existent mais nous ne donnons pas un blanc-seing à l'UNRWA en établissant cinquante recommandations précises qu'il faut mettre en œuvre le plus rapidement possible.
S'agissant du second volet de votre question, tout est lié. Il faut rétablir la confiance, en faisant la clarté sur ce qui ne va pas, y compris dans la partie dédiée aux enquêtes. Si des crimes ont été commis, ils doivent être sanctionnés. Les réformes que recommande le rapport devront être mises en œuvre le plus rapidement possible. Je salue d'ailleurs la position du représentant permanent d'Israël aux Nations Unies à Genève. Lors du débat sur l'UNRWA il y a une semaine, tout en critiquant le rapport, il a néanmoins indiqué qu'il fallait mettre en œuvre ces recommandations parce qu'elles apporteraient des améliorations substantielles.