Madame K/Bidi, si vous consultez l'étude d'impact, vous verrez qu'il y est écrit noir sur blanc que le fonctionnement sera totalement financé par l'État au moyen de l'Ondam. Il n'y a donc pas de sujet. Mais ce seront bien en effet des appels à projets, parce qu'il s'agit d'un nouveau type d'établissement – et les trois heures de discussion que nous venons d'avoir à son sujet montrent bien qu'il va falloir expérimenter, évaluer et tirer des leçons pour savoir comment ensuite équiper le pays de maisons d'accompagnement.
On peut évidemment en annoncer des centaines, voire des milliers. Pour ma part, je pense qu'il vaut mieux être raisonnable et faire ce que l'on dit : c'est une question de crédibilité. Il s'agit de financer des maisons et de faire de chacune d'entre elles une expérience afin d'en tirer des conclusions qui serviront à déterminer le modèle à suivre. C'est ainsi que nous avancerons. À cet égard, je partage votre idée selon laquelle il y a des spécificités selon les territoires – c'est d'ailleurs ce que j'ai dit à M. Walter avant la suspension de séance – parce qu'il y a en effet des zones de montagne, des zones denses et d'autres qui le sont moins, toutes caractéristiques qui nécessitent une solution adaptée à chaque territoire.