Que dit cette offre ? « Le chargé ou la chargée de mission assure un suivi du secteur de la radiologie et de la radiothérapie. Il sera chargé de proposer et mettre en œuvre les évolutions du cadre juridique relatif à l'organisation des soins dans ce secteur, en lien avec la réforme de la nomenclature des actes de radiologie et de radiothérapie, envisagée ou en cours, et en lien avec la dynamique de financiarisation, croissante pour ce secteur. » Elle dit qu'il ou elle sera aussi chargé de « travailler à la mobilisation de données économiques et financières pour étayer statistiquement la dynamique de financiarisation de la santé en lien avec l'Insee, la Drees (direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques) et la DGFIP (direction générale des finances publiques) » ; de « mesurer les conséquences sur le système de santé de la financiarisation, secteur par secteur, notamment sur l'accès aux soins ou leur qualité » ; ou encore de « suivre les opérations financières dans le secteur de la santé ». On ne va tout de même pas reprocher au Gouvernement d'être vigilant, d'anticiper, de se préparer à ce qui se passe dans ce secteur !
Nous avons besoin de concevoir des instruments de mesure, précisément parce que nous avons toujours considéré que le fonctionnement du système de santé dépendait d'un équilibre entre les secteurs public et privé. Vous reprochez suffisamment au Gouvernement de ne pas anticiper : pour une fois qu'il le fait, de grâce, reconnaissez-le !