Non, mais je préfère le préciser pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïté.
Vous avez parlé de la Maison de Gardanne : ce n'est pas une maison d'accompagnement, c'est une USP, financée comme telle. Vous entretenez donc la confusion la plus totale, en nous vendant des maisons d'accompagnement dont vous affirmez qu'elles existent déjà. Non, c'est une USP !
Or les maisons que vous cherchez à créer ne sauraient être des USP, puisque le temps de présence d'un médecin s'y limitera à 0,2 ETP, soit deux demi-journées par semaine. Pardon, mais il est illusoire de vouloir dispenser des soins de qualité ou accueillir médicalement des patients en fin de vie dans ces conditions. C'est totalement méconnaître la fin de vie que de vouloir nous faire croire qu'on peut la traiter avec 0,2 ETP de temps médical. Cela signifie donc que dans ces maisons, on fera autre chose, et seulement autre chose.
C'est là notre objection : nous sommes favorables aux maisons d'accompagnement, à condition qu'on y prodigue un accompagnement au patient et de l'aide aux familles, entre autres. Or les conditions techniques de leur création, en particulier la répartition des postes détaillée à la page 47 de l'étude d'impact, montre qu'il est impossible d'y réaliser des soins palliatifs ou d'y accompagner les familles.