Nous examinons un texte grave, sérieux. Nous sommes tous d'accord pour dire qu'il marquera profondément la législature. Sur ce sujet si délicat, les convictions personnelles de chacun doivent être respectées.
Nous avons la chance que le français soit une langue précise et complète. C'est pour cette raison qu'il est encore une langue diplomatique ; sa complexité permet la concision et garantit l'exactitude des propos que l'on tient. Or, par votre volonté de ne pas nommer les choses, vous créez un flou sémantique dans ce texte qui porte atteinte à la sincérité des débats.
Madame la ministre, vous nous avez expliqué, avec la plus grande difficulté, que les soins d'accompagnement sont uniquement des soins palliatifs. Or les maisons d'accompagnement que crée cet article seront à la fois des maisons de soins palliatifs et des centres de suicide assisté et d'euthanasie.