Cet article propose la création d'une maison d'accompagnement par département, ce dispositif étant pensé comme complémentaire et distinct des unités de soins palliatifs. Comptant douze à quinze lits, ces maisons accueilleront les personnes en fin de vie – et leurs proches – ne nécessitant pas une hospitalisation en lit ou unité de soins palliatifs, mais ne pouvant pas rester à leur domicile pour des raisons familiales ou sociales, ou même en raison de la qualité de leur logement. Les personnes malades y auront accès à des soins dispensés par des professionnels libéraux, des équipes de soins palliatifs ou des aides à domicile.
Ces structures, décrites dans le rapport Chauvin et dans le rapport de la Cour des comptes sur l'organisation des soins palliatifs et la fin de la vie, s'inspirent de pratiques constatées au Danemark, en Italie ou au Royaume-Uni. Leur création a également été demandée par la Convention citoyenne sur la fin de vie.
Des bénévoles pourront intervenir et les aidants trouver du répit dans ces maisons d'accompagnement, conçues comme des lieux d'accueil, d'accompagnement et de soins physiques et psychologiques. Elles offriront une solution innovante et complémentaire, à même de répondre aux besoins des malades et de leurs familles.
L'attractivité de ces maisons, la formation de leur personnel, les effectifs requis pour les faire fonctionner, leur financement – certes abordé par l'article 1er ter – et le rôle qu'y joueront les bénévoles restent encore à préciser.