Nous constatons tous la nécessité de former à la fois les personnels soignants en poste – qui ont été très peu sensibilisés aux soins palliatifs et encore moins aux soins à l'accompagnement dès l'annonce d'une maladie grave ou dont le pronostic peut être fixé – mais aussi les étudiants médecins ou infirmiers.
Nous nous sommes tous ici rendus dans des unités de soins palliatifs et nous avons constaté que les médecins présents n'étaient pas spécialistes de cette matière mais venus de la médecine générale ou de telle ou telle spécialité. J'ai aussi rencontré une jeune médecin qui, à la sortie de l'internat, avait décidé d'exercer directement en unité de soins palliatifs : il peut s'agir d'une vocation.
Le ministre a eu raison de rappeler que tous les DES ont été créés par voie réglementaire. Passer par la loi n'est donc pas requis. Je comprends le souhait d'instituer une culture scientifique des soins palliatifs, mais l'enseignement et la recherche y contribueront.
J'aurai donc un avis de sagesse sur l'amendement du Gouvernement et un avis favorable à l'amendement de Mme Rilhac.