Je crains donc qu'en créant un nouveau diplôme, nous n'allions paradoxalement à l'encontre du développement des unités de soins palliatifs, que nous souhaitons au contraire accélérer.
En revanche, comme Mme Battistel et MM. Panifous et Peytavie, il me semble fondamental d'inscrire dans la loi – c'est l'alinéa 4 – que tous les médecins bénéficient, dès le début de leur formation initiale, d'une formation aux soins palliatifs et aux soins d'accompagnement.
C'est là qu'est mon point de divergence avec le Gouvernement : je suis convaincue que nous devons inscrire dans le code de l'éducation la nécessité d'une formation aux soins palliatifs et aux soins d'accompagnement, non dans le cadre d'une spécialité pour quelques médecins, mais pour tous les médecins : généralistes, oncologues, dermatologues, et ainsi de suite. Voilà la différence entre mon amendement et celui du Gouvernement.