Je soutiens la position exprimée par notre collègue Panifous. C'est à son initiative que la commission spéciale a introduit dans le texte la disposition qui prévoit la création du DES de médecine palliative et de soins d'accompagnement. L'article 1er quater prévoit en outre une formation en la matière au cours des études médicales – disposition issue d'un amendement de notre collègue Faucillon – ainsi qu'une formation spécifique dispensée à l'ensemble des professionnels de la santé et du secteur médico-social qui portera, entre autres, sur l'évolution des soins d'accompagnement, la prise en charge de la douleur et l'accompagnement de la fin de vie.
La grande majorité des professionnels auditionnés par la commission spéciale – nombre d'entre nous ont participé à ces auditions – considèrent ne pas avoir reçu de formation spécifique aux soins palliatifs et d'accompagnement. Nous avons tous entendu qu'il fallait absolument que tous les soignants puissent s'approprier la culture palliative, quel que soit le service dans lequel ils travaillent. Nous ne comprenons donc pas que le Gouvernement veuille supprimer les alinéas 1 à 4, alors même qu'ils concrétiseraient la création de ce DES, annoncée par le Gouvernement lui-même dans sa stratégie décennale des soins d'accompagnement. Nous souhaitons le maintien de ces alinéas et voterons donc contre l'amendement de suppression.