Nous soutiendrons cet amendement.
Analysons les chiffres. Entre 2017 et 2021, la dépense publique pour les soins palliatifs a augmenté de 6,5 % par an ; le plan décennal annoncé prévoit une augmentation, certes supérieure, mais de seulement 6,6 % par an. On passera donc de 6,5 % par an à 6,6 % par an… Or près de la moitié des personnes qui ont besoin de soins palliatifs n'y ont aujourd'hui pas accès. Il faudrait donc être plus ambitieux et augmenter dans une proportion bien plus importante les moyens investis dans les soins d'accompagnement et dans les soins palliatifs. L'amendement vise à corriger le tir en prévoyant le doublement au minimum des crédits. Adoptons-le !
Quant au débat sur le prochain projet de loi de financement de la sécurité sociale, il serait bon, chers collègues, que vous mettiez un terme à votre surenchère libérale ! Chaque fois, vous proposez des exonérations de cotisations sociales, ce qui revient à appauvrir la sécurité sociale, alors qu'il faudrait au contraire améliorer son financement, au bénéfice de toutes et tous. Cela, c'est du concret ! Nous exigeons pour notre part des moyens.
Nous examinerons ultérieurement un amendement qui tend à prévoir l'adoption d'une loi de programmation pour les soins palliatifs. Il s'agit d'une disposition essentielle. Il convient qu'en matière de soins palliatifs et de soins d'accompagnement, la politique de l'État soit à la hauteur. Consacrons-y toute notre énergie !